Analyse des modalités de suivi d’une formation
De par la situation sanitaire que nous traversons actuellement, de nombreux organismes de formation se sont vus obligés de proposer leur formation en distanciel afin d’adapter leur mode d’enseignement à la pandémie.
Pour autant, la formation reviendra t’elle en présentiel ou continuera t’elle, puisque le chemin est emprunté, à poursuivre sa dématérialisation ?
Sans y répondre de manière tranchée plusieurs éléments sont à considérer et à analyser.
Premièrement, de nombreuses personnes ne sont pas à l’aise avec le numérique et n’ont pas nécessairement l’envie d’évoluer en la matière. Il serait fort dommage d’imposer à des personnes dont ce n’est pas le vecteur ce mode d’apprentissage alors même qu’il ne leur correspond pas.
Deuxièmement, certaines personnes, pourtant capables de maîtriser facilement l’informatique font le choix de se former autrement car elles mettent en lumière l’importance de créer des liens, une synergie de groupe au sein d’un espace convivial en dehors de chez eux. Se former et plus largement être accompagné signifie sortir de chez soi pour aller apprendre des autres. Se former à la maison n’a donc rien d’attrayant.
Troisièmement toutes les formations ne sont pas éligibles à ce mode d’apprentissage. Lorsque l’on se forme aux métiers du bâtiment, de l’agriculture, du paysage, de la biologie, de l’industrie et bien d’autres encore le contact avec le terrain est primordial et les cours constituent un lieu d’expérimentation. Bien sûr l’alternance existe mais sur son lieu de travail on ne peut pas tout essayer, l’objectif de l’entreprise restant la rentabilité.
Pour résumer, il est important de déterminer quels types de formations se prêtent réellement au distanciel et de laisser également aux personnes la latitude d’en décider.
Comme pour l’ensemble des formations, les bilans de compétences s’effectuent de plus en plus en distanciel. Sans être pour ou contre, je vous invite simplement à réfléchir à vos attentes. Sont-elles compatibles avec le distanciel ? A vous d’en juger et d’en discuter avec votre conseiller lors du premier contact.